C’est bon pour la planète : l’initiative de 3 femmes engagées depuis toujours dans la protection de l’environnement. Voici leurs portraits.

Suite à la conférence de Greta Thunberg à la COP24 mon sens écologique ne fait qu’un tour : il faut vraiment passer à la vitesse supérieure en matière de protection de notre planète terre ! Ecologiste convaincue depuis près de 45 ans, je décide d’agir plus et fonde début 2019, le compte Instagram @CestBonPourLaPlanete. L’objectif est de diffuser les astuces que j’utilise dans ma vie quotidienne pour réduire mon impact sur l’environnement.
J’embarque dans l’aventure mes deux filles Véronique Adam, chercheur en sciences de l’environnement et Florence Adam, artiste et chef d’entreprise de Farandrole, une entreprise zéro déchets. Elles sont forces de proposition, aiguillons, supports, s’investissent dans C’est Bon Pour la Planète et c’est tellement précieux.

Le compte Instagram rencontre rapidement un beau succès et nous décidons fin 2019 de commencer un blog pour vous partager de manière plus complète nos idées, nos astuces et aussi les vôtres… Vous êtes, en effet, de formidables sources d’inspirations et de progrès pour nous. Voilà, c’est chose faite début mars 2020 !

Alors, surtout, si tu as envie de nous faire part de tes astuces pour protéger notre belle planète, qu’elles soient faciles ou plus compliquées, déjà vues ou très originales, si tu as envie d’écrire un article ici sur notre blog, nous t’invitons à nous l’indiquer en commentaires de cet article. Il n’y a rien de négligeable en matière de protection de l’environnement aujourd’hui. Chaque petit pas (multiplié par des centaines de milliers de personnes) compte.

Et, pour que tu en saches un peu plus sur nous, voici nos portraits.

Entrepreneure, artiste et une famille zéro déchets ou presque : Florence Adam (alias Flo)

Florence a fondé il y a plus de 10 ans, Farandrole. C’est là, en Alsace, qu’elle exerce ses talents de graveur d’art et de professeur de dessin en présentiel et en ligne. 

Sensible depuis toujours au respect de l’environnement, elle cherche à réduire au maximum la pollution que peut engendrer son activité. Par exemple, elle a toujours fait attention à utiliser les acides et patines les plus respectueux de l’environnement (acide chlorhydrique plutôt que nitrique, patines au sel…) et a remplacé les solvants type acétone et/ou pétrole par des solvants écologiques, qui lui ont permis tout d’abord de respirer, puis de travailler enceinte et avec un bébé. Elle crée aujourd’hui ses oeuvres en valorisant les chutes de métal : vas voir par exemple ses planchettes apéro, ses coupe-papiers, ses marque-pages, créés à partir de chutes et, si nécessaire, avec d’autres matériaux qui respectent le plus possible l’environnement.

planchettes apéro 0 déchet
Les planchettes apéro : un exemple de réalisation écologique de Farandrole

Ses cours de dessin en ligne ou en présentiel intègrent le plus possible des mediums naturels : aquarelle vegan, encres naturelles, peinture écologique, papier kraft… les solutions sont diverses.

Chez Florence… la famille est zéro déchet ou presque !

Elle ne se contente pas de prendre soin de la planète à son atelier. Elle achète bien sûr des produits bio au maximum, elle fabrique ses produits d’entretien maison : vinaigre, bicarbonate de soude et autres savons noirs n’ont plus aucun secret pour elle.

Son bébé, qui vient d’avoir un an, est vraiment zéro déchet : P’tite Nénette a toujours eu des couches lavables, des vêtements et des jouets de seconde main. Florence l’allaite et cuisine entièrement sa nourriture : les yaourts sont fabriqués maison dans une yaourtière dénichée dans une brocante, les purées de légumes et de fruits sont faites maison, les céréales sont « comme pour nous », et la vaisselle sans plastique… Une routine à laquelle elle s’est habituée et qui ne lui demande pas de grands efforts de cuisine. Surtout de l’organisation !

Son mari, lui aussi très engagé pour le respect de l’environnement se rend au travail à vélo et en train.

Ils organisent leur jardin pour avoir un potager, planter un maximum d’arbres fruitiers, isolent leur maison avec du chanvre, ont fait crépir leurs murs avec des peintures minérales, ont mis la télé à la cave…

Florence Adam - graveur d'art et professeur de dessin
Pour Florence Adam - protéger l'environnement un art de vivre !

Chercheur en sciences de l’environnement, presque végétalienne. La protection de l’environnement, une seconde nature pour Véronique Adam (alias Véro)

Depuis toute petite Véronique s’intéresse à la nature, à la terre, aux plantes. La question environnementale est naturellement devenue son métier.

Aujourd’hui docteur en sciences de la terre, sa thèse porte sur les risques environnementaux des nanoparticules de titane. A 31 ans, elle cumule plus de 7 ans d’expérience dans l’évaluation environnementale de polluants émergents (nanoparticules et microplastiques). Elle aspire aujourd’hui à des engagements professionnels au plus près des acteurs du développement durable, en entreprise ou en collectivité. Vas voir son profil LinkedIn, tu verras qu’elle sait aussi faire des études d’impact sur l’environnement et bien d’autres choses.

Véronique Adam - spécialiste nano particules
Véronique est chercheur en sciences de l'environnement, spécialiste des nanoparticules et des microplastiques

Au plan personnel, elle est quasiment végétalienne, elle consomme des produits bio et voyage le plus possible en train. Pour aller à son bureau, le vélo ou la marche à pieds sont ses moteurs et elle aime faire de grandes balades dans les montagnes près desquelles elle réside.

Elle adore mettre au point de nouvelles recettes de cuisine à base d’épluchures de légumes, et c’est une championne des recettes véganes savoureuses et réconfortantes.

Pour elle, confort et douceur de vie sont totalement intégrés à sa démarche écologique. Oui, il y a urgence climatique et environnementale, mais cela n’empêche pas de prendre soin de soi et de se dorloter. Si tu en veux un aperçu, vas lire son article pour passer tout en douceur à une salle de bains zéro déchet.

Véronique Adam, Docteur en Sciences de l'Environnement
Pour Véronique Adam, le développement durable c'est une seconde nature !

Passionnée par la nature, la préservation de la planète comme constante dans mes vies d’entrepreneure et de femme : Pascale Bégat (alias Mamie Léa)

1974 : j’ai 15 ans lorsque je lis ce livre : « Vous n’allez pas avaler cela » de Régine Desforges. C’est à ce moment là, il y a 45 ans, que je prends conscience de l’importance de la pollution que notre mode de vie inflige à la planète Terre. Personne ne parle alors de développement durable, de recyclage des déchets. Même si le ministère de l’environnement a été créé en 1971 par Pompidou, les verts sont les seuls à parler d’écologie dans leur programmes politiques. Par contre la première crise pétrolière bat son plein.

Moi qui passe déjà le plus clair de mon temps en forêt ou dans la nature, à cueillir des plantes comestibles et/ou médicinales, je suis horrifiée. C’est bien, car c’est fondateur de tout ce que je vais faire pour prendre soin, à mon échelle, de la planète.

La sensibilisation à l’environnement est quotidienne à la maison. Mes 2 filles Véronique et Florence Adam en sont témoins. Les choses se font petit à petit : un potager, un compost, des conserves maison… le tri des déchets qui arrive enfin, des connaissances sur les plantes sauvages toujours plus aiguisées… des gestes écologiques intégrés à l’entreprise de service que je gère alors…

Une invitation à aller encore plus loin pour prendre soin de Dame-Nature lorsque je pars vivre en forêt amazonienne.

Je crée une entreprise d’écotourisme. Le premier geste sera de faire faire une étude d’impact sur l’environnement par Véronique. Je prends la mesure de l’impact de toutes les activités humaines sur la forêt, la biodiversité, la gestion de l’eau et des énergies renouvelables. Les amérindiens avec lesquels je vis, me transmettent des connaissances incommensurables dans leur vision de la nature et de nos interactions avec elle, sur la gestion des ressources naturelles, sur les plantes comestibles et médicinales.

Minimiser l’empreinte écologique de l’homme dans cette nature encore vierge devient une obsession et je n’ai de cesse que d’intégrer le développement durable, dans ses 3 composantes à notre entreprise.

Utiliser la puissance des réseaux sociaux pour préserver l’environnement :

Un pépin de santé m’oblige, bien malgré moi, à revenir en métropole et à changer de vie. Je deviens community manager freelance.

C’est alors, que j’ai l’idée d’utiliser la puissance d’Instagram pour diffuser toutes les astuces écologiques que nous connaissons et utilisons au quotidien en créant le compte Instagram (et Facebook) @CestBonPourLaPlanete. Tu connais la suite de l’histoire !

Femme environnement
Pascale Bégat, ardente défenseure de l'environnement depuis les années 80. Passionnée par la forêt, les plantes sauvages et médicinales

Crédit photos : Florence Adam, Véronique Adam, Pascale Bégat

3 commentaires

  1. J’ai envie de souhaiter longue et belle vie à #cestbonpourlaplanete et pourtant j’aimerais aussi dire qu’un tel engagement n’est plus utile car l’humanité a compris.
    Ce sera sûrement un long chemin. Merci de ce que vous faites pour y contribuer.

    • Merci Loïc !
      Certes, une grande partie de l’humanité a compris, mais on voudrait aussi les aider à contribuer à un monde meilleur ! 😉

    • Merci Loïc,
      Oui! ce serait bien que toute l’humanité toute entière ait compris. Je suis persuadée que de plus en plus de personnes prennent conscience et ça me donne un optimisme fou ! je crois vraiment que cela va dans le bon sens et ça #CestBonPourLaPlanete ! 😉

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